Une correspondance attendrissante

 

Quelques mots de tendresses et de spontanéités !


Une carte postale, écrite au crayon, envoyée à la sauvette par un soldat baséclois (Fiacre Cocu, du Boulevard Landrieu) durant la retraite des troupes belges vers Anvers. La carte a été déposée non affranchie, le mercredi 19 août 1914, dans une boîte aux lettres de Londerzeel, à une vingtaine de kilomètres au sud des forts de la métropole. Fiacre mentionne d’ailleurs : « qu’il est arrivé ce mercredi tout près d’Anvers ». Un tel renseignement sur la situation de la compagnie tend à prouver que cette correspondance n’est pas passée par la voie régulière car Anastasie n’aurait pas manqué de masquer cette information !

La lettre n’arrivera à Basècles que le 16 septembre après certainement bien des péripéties puisque les allemands y étaient entrés dès le samedi 22 août (Témoignage de Gabriel Ledru).

 

 

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

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