Il échappa à une longue captivité

Le sort des militaires belges ne fut pas certain dès la capitulation, car les Allemands ne savaient pas encore ce qu'ils allaient faire d'eux. Beaucoup s’en retournèrent dans leur foyer après s’être fait démobiliser dare-dare et à la sauvette par des officiers onciliants.

D’autres, faits prisonniers pendant les combats et parqués dans des camps provisoires mal gardés, parvinrent à fuir ou à se faire libérer, avant que fussent organisés les transferts en Allemagne.

Le soldat Laurent Boitte, libéré 3 jours après la capitulation, semble appartenir à ce dernier groupe.

A noter la précision dans l’intitulé de la profession : « mosaïste » !

Sur son certificat de travail de 1944 son occupation s’est muée en « homme de peine ». Un emploi plus protecteur d’une réquisition par le STO ?