(1) Lundi 30 mai 1898,lendemain du 2e tour des élections législatives.
(2) Le mot «campe», actuellement utilisé dans notre région, est une version picarde du français «chambre». On pratique «èl sakâge de campes», à l'aide d'un marteau que l'on enfonce dans les trous, remplis de poudre, d'un petit bloc d'acier, lors du «brûlage dè marone», adieu au célibat d'un futur marié. Les «campes» étaient auparavant avant tout destinées à accompagner les moments importants de la vie collective : fêtes paroissiales ou patronales, élections, inaugurations de monuments, visites de hauts personnages, etc.
(3) Contrairement aux résultats électoraux de la majorité des arrondissements du royaume qui donnaient la victoire au Parti Catholique, ceux de l’arrondissement d’Ath consacraient le triomphe des Libéraux qui raflaient, après ballottage défavorable avec les cléricaux, les deux sièges de député emportés par Georges Heupgen et Oswald Ouverleaux.